1. |
Contact
02:50
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Il est étroit l’espace qu’on nous laisse
Entre le RIB et L’IBAN,
Le code promo et le code barre.
Contact
Il est étroit l’espace qu’on nous laisse
Entre le devoir, le désir,
le néant et l’être,
Contact
Entre la guerre et l’ennui,
L’effet et le geste,
L’impulsion et l’impact.
Il est étroit, deux, un,
CONTACT. (3,2,1 contact)
Il est étroit l’espace qu’on nous laisse
Entre la racine et la fleur,
La naissance et la mort.
Contact
Il est étroit l’espace qu’on nous laisse
Entre la sève et l’arbre,
Le violon, le tzigane.
Il est étroit, deux, un,
CONTACT. (3,2,1 contact)
Il est étroit l’espace qu’on nous laisse
Entre la bouche et le masque,
La prise mal et femelle.
Il est étroit l’espace qu’on nous laisse
Entre le flash-ball et la gueule,
L’étincelle et le feu.
Il est étroit, deux, un,
CONTACT. (3,2,1 contact)
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2. |
Tout ce qui ne vaut rien
06:25
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Les drapeaux brûlés,
Les barreaux limés,
Les fenêtres ouvertes,
La bière offerte,
Tout c’qui ne vaut rien.
Les débordements
De la mémoire,
Les bouteilles pleines
De consolation,
Tout ce qui ne vaut rien.
Le bruit de tes pas,
De ta présence,
Comme un oiseau rare
Sur mon épaule,
Tout ce qui ne vaut rien.
Un enfant rebelle,
Un homme debout,
Une vie si belle,
Et la mort au bout,
Tout ce qui ne vaut rien.
Les défauts des fées,
Les gueules défaites,
Les ballons percés,
Et tout ce qui fuit,
Tout ce qui ne vaut rien.
Le froid de l’hiver,
Le jus de l’orange,
Le sourire d’un vieux,
Ta main sur ma main,
Tout ce qui ne vaut rien.
La main de ton père,
Le sein de ta mère,
Les rires de ton fils
En ton absence,
Tout ce qui ne vaut rien.
Les poignées de main
Sur le cœur de l’hiver,
Les éclats de rire
Plantés dans le pied,
Tout ce qui ne vaut rien.
Les tours de piano,
Et les fausses notes,
Les éraillements
Du train de ma voix
Tout ce qui ne vaut rien.
Les jeux sur ta peau,
Le fil du rasoir,
Le poil de la bête,
Les murs qu’on abat,
Tout ce qui ne vaut rien.
Les histoires d’amour
Coupées au couteau,
Flottant sur le temps,
Ou noyées dedans,
Tout ce qui ne vaut rien.
Les journées perdues
Aux bras des secondes,
De la nuit qui vient
Comme un aimant,
Tout ce qui ne vaut rien.
Le fil d’un visage,
L’orage d’un cul,
La plainte d’une âme,
La vie d’un humain,
Tout ce qui ne vaut rien
Le vaut bien.
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3. |
Oh ma Lo'
02:57
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Oh ma Lo’, tu me laisses
Planté là un couteau dans le dos
La fraîcheur de l’herbe
Ne suffira pas à mon repos
Oh oh ma Lo’
Oh oh ma Lo’
Fini el duende sur tes lèvres
Oh ma Lo’, zobé za zobe zao
Oh ma Lo’, non, pas de mystère
Il t’aura eu toi aussi mon frère
La rage et le ventre en guerre
ne suffiront pas à mon dégoût
Oh oh ma Lo’
Oh oh ma Lo’
Fini el duende au bout de tes lèvres
Oh ma Lo’, zobé za zobe zao
Oh ma Lo’, il me reste
Deux trois trucs plantés là dans le dos
Comme une odeur et le reste
Que tu m’as laissé
Oh oh ma Lo’
Oh oh ma Lo’
Fini el duende sur tes lèvres
Oh ma Lo’, zobé za zobe zao
Oh oh ma Lo’
Oh oh ma Lo’
Fini el duende du bout de tes lèvres
Oh ma Lo’, zobé za zobe zao
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4. |
No màs die
03:30
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No màs die
No màs die
Allez viens, on va voir plus loin si la mort est belle
Dans le vent, dans le mur, même sous la torture, j’irai
Droit comme un i, debout, demain comme hier
Je ne désespère pas de nous revoir
Les yeux tournés vers les étoiles
On ne veut rien que la paix
Foutez-la nous
No màs die
No màs die
Allez viens, on va voir plus loin si la mort est belle
Plus le temps, no futur, ma dernière blessure, j’y reste
Face à la mer, du sable sous les paupières,
Je ne désespère pas de vous avoir
Les yeux tournés vers mon étoile
On ne veut rien que la paix
Foutez-la nous,
No màs die
No màs die
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5. |
Je sifflerai
03:43
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Je sifflerai
Je sifflerai
Le long des collines, des colonnes d’air
Des chairs de poule
Le cours d’eau commence
Le cours d’eau commence
À geler
Je sifflerai
Je sifflerai
Des ronds de fumée, des colonnes d’air
À bout de souffle
Le cours d’eau commence
Le cours d’eau commence
À geler
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6. |
C'est un ordre
06:31
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Il va falloir que tout ça cesse,
Que tu rentres dans le rang,
Que tu baisses un peu plus la tête,
Courbe-moi ce dos,
Ferme les yeux,
Avale-moi ça,
Avale tout de suite,
C’est un ordre,
Recrache maintenant,
C’est un ordre.
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7. |
Prison
03:08
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On a du pain sur la planche,
Du citron et du sel,
Le cul posé sur sa branche,
Pour se battre des ailes,
Quelques kilos de plumes,
Un zeste de poumon,
L’adolescent que nous fûmes,
Et l’homme que nous fumons.
À laisser le monde aux mains des cons,
On devrait tous mériter la prison.
Les lois qu’on prend dans la face,
Pour le plaisir d’interdire,
On les remet à leur place,
On s’interdit d’obéir,
L’argent, le fric ou le pèse,
On en fait des confettis,
On ne compte plus, on baise,
On brûle, on boit et on rit.
À laisser le monde aux mains des cons,
On devrait tous mériter la prison.
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8. |
Jamais d'accord
04:20
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Couleur / Noir et blanc,
Surfer / Paddle paddle,
Chou-fleur / Chou-rave,
Tracteur / Cheval cheval,
Coiffeur / Cheveux,
Quoi qu’il en soit,
On n’est jamais d’accord,
L’étoile ou la croix,
La vie ou la mort,
On n’est jamais d’accord.
Couleur / Noir et blanc,
Machine à moteur / Vélo,
Hamster / Velu velu,
Passe-moi le beurre, chéri chéri / Oh non,
Vilain toutou / Miaou,
Nique ta mère / Oh maman !
Quoi qu’il en soit,
On n’est jamais d’accord,
L’étoile ou la croix,
La vie ou la mort,
On n’est jamais d’accord.
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9. |
Les chakras du chat
03:25
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À trop vouloir se fondre à la matière,
On fait des fils de roses brunes,
La matière accélère,
Comme une araignée tisse,
Un collier de coton à la lune.
La toile du nord,
L’araignée du sud,
Les chakras du chat assassinent,
Et les fantômes des oiseaux morts s’envolent.
A trop vouloir creuser entre les lignes,
On finit par trouver le feu,
Perdant, mordant, débordant,
A brûler les forêts,
Les réponses, les secrets et les signes.
La toile du nord,
L’araignée du sud,
Les chakras du chat assassinent,
Et les fantômes des oiseaux morts s’envolent.
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10. |
On va tous mourir
03:02
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Sors, sors,
Fais du sport
Sport, sport,
Sors
Sois fort
Mange du porc
Mange des porcs
Mange tes morts
Mords
Mords-les
Mords tes mors
Mords-les
Mords-les
On va tous mourir
Oï
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11. |
Novembre
03:21
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C’était un jour de novembre
Comme un autre jour de novembre
Novembre, novembre
Novembre, novembre
Novembre, novembre
À la même heure que la veille
La veille
À l’heure où l’heure se fait vieille
Ma vieille
Novembre, novembre
Novembre, novembre
Novembre, novembre
C’était un jour de novembre
Comme un autre jour de novembre
Novembre, novembre
Novembre, novembre
Novembre, novembre
Entre l’ennui et les nerfs
Les nerfs
Ou la nuit millénaire
Mémère
Novembre, novembre
Novembre, novembre
Novembre, novembre
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12. |
La duende
05:48
|
BOUCAN Occitanie, France
*** BOUCAN ***
boucan.org
Mathias Imbert :
Contrebasse, Voix
Brunoï Zarn :
Guitare bidon, Banjo, Voix
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BOUCAN - grande partouze entre Pierre Henry, Gainsbourg et Sid Vicious
(Sylvie)
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